Une Hotchkiss Gascogne sur la route des mousquetaires
Le week-end de l'Ascension est la période pendant laquelle le club Hotchkiss organise son rallye national. Cette année, c'est sur le Gers que les organisateurs avaient jeté leur dévolu. Du Loiret, il y a plus de 700 km. Chamousette est de 1949; nous sommes en 2019, année de ses soixante dix ans. C'est décidé, à cœur vaillant rien d'impossible. C'est par la route, sur deux jours, que nous décidons de rejoindre Nogaro.
Le mot de Chamousette: Entre nous il se la raconte un peu le président! D'abord son plateau est trop faible pour transporter mes tôles épaisses et mon bloc tout en fonte, donc le choix était limité!
Ensuite, c'est quand même moi qui aligne les kilomètres, alors le mérite d'une telle transhumance me revient. Ceci dit, pour être totalement objective, et parce que mon éducation militaire a laissé des traces, le courage fait partie des valeurs que mon général m'a inculquées et je trouve que traverser la France est une bonne idée. Que celles et ceux qui pensent qu'à partir d'un certain âge une voiture bien conçue n'est plus bonne qu'à ratisser les rendez-vous de club dans un rayon de cinquante kilomètres se ravisent.
La première journée sera la plus longue: 461 km. La logique de tracé du parcours est on ne peut plus simple:
Mais je ne suis pas Hannibal, et il n'y a qu'au cinéma que les plans se déroulent sans accrocs.
Peu après Gien, je réalise que l'ampèremètre affiche une décharge. Bizarre, vous avez dit bizarre? Un doute s'installe sur l'autonomie de la batterie. Un petit arrêt s'impose, devant un garage automobile. Le patron m'indique qu'il n'a pas le temps de me faire un diagnostic. Je plonge donc sous le capot pour rechercher la cause de cette panne non bloquante, mais néanmoins irritante.
Mes connaissances en électricité sont au moins équivalentes à la compétence des escargots en astronomie, mais ne dit-on pas que la chance sourit parfois aux innocents, et soudainement la dynamo se remet à charger. Je saurai plus tard que c'est le régulateur qui dysfonctionne.
Le mot de Chamousette: Je suis bien entretenue mais parfois les aléas de la vie procurent quelques désagréments. Avec ma grosse batterie je peux assurer! Pas de quoi paniquer.
Sur la route nous contournons la petite ville d'Aubigny-sur-Nère. Cité située au nord du département du Cher, Aubigny est remarquable non seulement grâce à ses rues bordées de maisons à colombages (certaines datent du XVIe siècle), mais aussi à travers son château.
Les plus belles maisons possèdent des structures en bois sculpté. La visite guidée demande 1h30. Nous ne la ferons pas cette fois-ci. Chaque maison remarquable bénéficie d'un affichage spécifique. Tout est fait pour transformer la promenade en ville en leçon d'histoire. A bord de Chamousette nous faisons déjà un saut dans le passé, mais les habitats moyenâgeux la font paraitre une midinette!
Puisque nous parlons d'histoire, la ville d'Aubigny est étroitement liée à l'Ecosse. Les 12, 13 et 14 juillet, la trentième fête Franco-Ecossaise célèbrera l'amitié séculaire qui unit la ville et les écossais. Si vous en avez l'occasion, l'évènement vaut le détour. Kilts et pipe-band seront au rendez-vous. Vous pourrez même vous essayer aux jeux de l'ancien temps comme le jeté de buches.
Le château des Stuart ne se visite pas. Les extérieurs sont en cours de rénovation et le rendu est juste magnifique.
Un peu plus loin, j'aurais bien voulu que le radar automatique d'un petit village Solognot n'ait pas été opérationnel. Mesuré 60 km/h, retenu 55 km/h pour une limite à 50 km/h. C'est la loi de la Chamousette et de la souris. Le petit mot doux de la maréchaussée me parviendra quelques jours après le retour. Décidément cette journée commence sous le signe des contrariétés!
Le mot de Chamousette: Je tiens à dire qu'après un début d'année à ne rien faire, mes petites bielles me démangeaient. Mais le règlement est le règlement et je plaide non coupable car je ne suis pas une voiture autonome (que Saint Christophe m'en préserve).
Le Berry s'étend bien au-delà de Bourges, et c'est sur la route de La Châtre que nous décidons de faire la halte déjeuner. L'endroit se nomme Nohant-sur-Vic. Le restaurant est simple, propre et sympathique. En guise de marche digestive, l'église du village, en profonde restauration, propose un chef d'oeuvre inattendu du patrimoine religieux.
Le contraste est saisissant: celle qui ressemble à une grosse chapelle contient des fresques du XIIe siècle.
Souvent, on trouve quelques traces, mais ici c'est l'intégralité, ou presque, des murs qui est couverte de peintures romanes. Vous avez pu déjà en voir dans L’abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe. Mais nous avons ici une simple église de village.
Si vos pas ou vos roues vous conduisent dans cette partie du Berry, n'hésitez surtout pas à faire une pause. C'est splendide. Par ailleurs, une souscription est ouverte sur le site internet du patrimoine.
George Sand soulignait déjà l'intérêt artistique de cette église. Mais que vient faire George Sand dans cette affaire me direz-vous? La raison est fort simple: cette écrivaine du XIXe siècle habitait non loin de là (deux kilomètres), à Nohant. Nous nous laissons donc guider par la signalétique des monuments et autres lieux dignes d’intérêt qui donnent le sentiment que la France propose des lieux historiques à foison.
J’admets que ce village répondant au nom de Nohant n’éveille en moi aucun souvenir. C'est l'occasion de ne pas laisser le temps au moteur de chauffer, car une visite s'impose.
En fait ce n’est pas réellement un village, mais tout au plus un hameau; quelques maisons jetées autour d’une place herbeuse au centre de laquelle est assise une petite église, ou devrais-je dire une chapelle.
L'intérieur de la chapelle, datée du XIe siècle, présente la particularité d'avoir deux colonnes en son milieu. Rien de surprenant sauf que les proportions sont étonnantes.
Mais le centre d’intérêt n’est pas là. L’afflux des quarante mille visiteurs annuels est motivé par la maison de George Sand.
On prête souvent à quelques célébrités d’avoir vécu ou dormi dans un lieu, ou parfois même d’y avoir une chambre dans laquelle elles n’ont jamais mis les pieds, afin de susciter l’intérêt du touriste en mal de culture.
Ici ce n’est pas le cas, car George Sand, Aurore Dupin de son vrai nom, a vécu au domaine presque toute sa vie, et ceci depuis l’âge de quatre ans. Son père, de retour d’Espagne, fait halte chez sa mère pour se reposer. Jeu de mot cruel, puisqu’il y trouvera le repos éternel, conséquence d’une fatale chute de cheval à trente-quatre ans.
A la lecture de la vie de George Sand, on ne peut que vérifier à quel point à cette époque (nous sommes au XIXe siècle) les décès étaient prématurés. La vie d’Aurore Dupin en sera parsemée, puisque après qu'elle ait perdu son petit frère et son père, sa grand-mère paternelle, propriétaire du château, s’éteint, la laissant seule héritière à dix-sept ans. Elle enterrera aussi ses deux principaux amants.
George Sand disait de cet endroit, « J’aime Nohant avec une sorte de tendresse, comme un être qui m’a toujours été salutaire, calmant et fortifiant ». Avant d’avoir lu cette phrase, je m’étais fait la réflexion que dès les grilles franchies, une impression de sérénité m’avait envahi. Je ne saurais expliquer les raisons de ce ressenti; la géométrie simple de la maison, le calme de l’endroit ou la simplicité de la cour d’honneur.
La guide dans son propos compare la maison à la villa Médicis. George (sans S pour féminiser le prénom) y hébergeait pendant l'été les esprits et les artistes parmi les plus en vogue de l’époque.
Sitôt avons-nous pénétré dans le hameau que cette statue nous a accueillis. Enfin, à en juger par le visage glacial, le terme accueil est peut-être peu approprié. Il s'agit de Frédéric Chopin. On dit que le compositeur passera sept étés à Nohant, et qu'il y écrira la majorité de ses oeuvres. Pour tout vous dire, c'est sur un fond musical de ses principales compositions que j'écris ces quelques lignes.
Le jardin tenait une place importante dans la vie de la maîtresse des lieux. Elle aimait à biner elle-même, alors qu’une dizaine de domestiques travaillaient pour elle.
Les deux cèdres du Liban qui dominent le parc côté sud ont été plantés pour la naissance de ses deux enfants. Ils sont aujourd'hui monstrueux.
Une fois passés le hall d’entrée et son escalier en forme de cœur (réalisation de la grand-mère), les pièces ouvertes aux visiteurs ne sont qu’enfilade. Rien de gigantesque ni d’ostentatoire car nous sommes ici dans une belle maison bourgeoise plus que dans un château. Les pièces paraissent presque petites alors qu’au regard des standards actuels elles ne le sont pas.
Confort pour l'époque, la maison était équipée d'un système de chauffage.
Si les invités étaient libres de leurs journées, la salle à manger était le lieu incontournable des repas animés du soir.
Mise en scène, des petits cartons posés à côté des verres nomment les convives.
Seule chambre du rez-de-chaussée, elle sera celle de Marie Aurore Dupin de Francueil (la grand-mère). Après son mariage, George Sand en fera brièvement la sienne avant d'y installer ses deux enfants et de s'installer dans le petit cabinet qui la jouxte.
La Chambre Bleue sera celle occupée par George Sand à la fin de sa vie.
Maurice, le fils, construisit ce petit théâtre et les marionnettes, faites de bois de tilleul et habillées par la maîtresse de maison elle-même.
Juste à côté, c'est un véritable théâtre qui anime les soirées et remplace le billard.
Cédée à l’état par Aurore Lauth-Sand, la descendante de notre illustre écrivaine, cette demeure est une forme de musée, témoin de la vie de celle qui fut une des premières féministes à revendiquer l’indépendance des femmes. Notre guide nous plongera en permanence dans la vie de cette grande dame. Sachez, pour tout ce que cela signifie de l'état d'esprit de l'époque, que l'avis officiel de décès de George Sand mentionne "sans profession" ! Il ne faut dès lors pas s'étonner que les militantes de l'égalité homme - femme soient parfois agressives. Saviez-vous que les contrats proposés par les éditeurs à George Sand mentionnaient des délais courts et des pénalités de retard absents dans ceux des hommes?
Le mot de Chamousette: Tout cela est bien beau mais je n'ai pas vu de garage digne de ce nom pour m'héberger et me protéger des intempéries !
Toujours guidés par la signalétique, nous empruntons une petite route qui borde un château fortifié: Sarzay. Le propriétaire y propose des chambres d'hôtes. Le temps d'expliquer à des locaux, repus d'un repas pris à l'auberge du village, que la marque Hotchkiss n'est pas anglaise, et nous continuons notre route.
Si le temps était plutôt ensoleillé sur une bonne partie de la journée, la route entre Guéret et la périphérie de Limoges se fera sous une pluie bien serrée. C'est dommage car c'est un fort joli secteur pour qui aime les circonvolutions en deux dimensions des rubans de bitumes.
Le mot de Chamousette: Le progrès à parfois du bon. L'efficacité de mon mécanisme d'essuie-glaces n'étant pas mon point fort, le produit dont on a badigeonné mes vitres a prouvé son intérêt. Et puis je trouve très drôle de voir les gouttes de pluie se transformer en folles billes qui s'empressent de fuir, poussées par l'air. Il faut quand même rouler au moins à 70 km/h car l'aérodynamisme n'est pas ma qualité dominante.
Mais les heures défilent et nous sommes encore loin de l'hôtel. Bourganeuf, Saint-Léonard-de-Noblat, Saint-Yrieix-la-Perche ne sont que des points de passage intermédiaires alors qu'ils figurent dans le Michelin des cent plus beaux détours de France. Parfois il faut faire des choix.
Nous arrivons à Brantôme en Périgord quelques minutes après deux équipages amis venus de la Sarthe en passant par Angoulême.
Brantôme en Périgord est surnommée la "Venise du Périgord". Le centre-ville est entouré par la Dronne qui forme une boucle dont les deux extrémités sont reliées par un bras. La vieille ville est donc sur une île. Son patrimoine architectural est principalement constitué d'une abbaye fondée, dans sa partie troglodyte, selon la légende, par Charlemagne.
Le mot de Chamousette: C'est sympa de retrouver des copines. On se sent moins seule. Par contre je ne sais pas quelle mouche à piqué mon propriétaire: me mettre une cale en bois sur le parking de l'hôtel! C'est quelque peu vexant! Et pourquoi pas une couche!
Après un sympathique et fort bon repas et une nuit de repos, nous nous apprêtons à reprendre la route. Super Patrick effectue un réglage du ralenti et de l'avance à l'allumage pour éviter les arrêts moteurs intempestifs et les flatulences incontrôlées lors des ralentissements.
Nous quittons donc Brantôme en convoi de trois, tels des mousquetaires. Je ne saurai dire qui est qui car il est une règle que nous nous devons de respecter: pas de commentaires sur le physique!
La traversée de Périgueux et le contournement de Bergerac se font sans incident. La technologie du GPS facilite largement les itinéraires à travers les villes. Au sud de Bergerac, le paysage change et les vignes font leur apparition. Au loin, sur la colline, une silhouette de château se détache. Tel l'aimant sur une carrosserie sans choucroute, nous nous sentons irrésistiblement attirés, et finissons sur le parking du château de Monbazillac.
Alors qu'il date du XVIe siècle, son aspect crayeux donne au château comme un air de presque neuf. Depuis 1550, son aspect n'a pas changé. Il a traversé les guerres, révolutions et autres révoltes sans dommage. Comme vous pouvez le constater, son architecture est un mélange de défensif et de renaissance.
Longtemps habités par des châtelains protestants, et après six ventes successives, le château et ses trente hectares de vignes sont depuis 1960 propriété de la cave coopérative de Monbazillac. Vu du bord des douves, les caractéristiques moyenâgeuses et défensives apparaissent clairement.
L'intérieur du château est meublé et dix huit pièces se visitent librement. Haut lieu du protestantisme, je vous présente la salle protestante.
La diffusion de la réforme suivait les axes de communication, routes et rivières. Bergerac se trouvait au milieu. Les propriétaires de Monbazillac, protestants, accueillaient avec bienveillance leur coreligionnaires. Des portraits des grands réformateurs ornent les murs de cette pièce (Luther, Calvin…).
Cette toile illustre les violences perpétrées pendant les guerres de religion. La bienveillance n'était pas toujours de rigueur!
Dans le grand salon, la table d'apparat permettait de présenter les mets. Le parquet en point de Hongrie mélange les essences: sapin, chêne et merisier. Les décorations héraldiques de la cheminée datent de 1929.
Je n'avais jamais rencontré pareil escalier. Ce n'est pas qu'il soit en bois qui le rend particulier, car en fait il est en pierre. Au XVIIe siècle, afin de préserver les marches de l'usure, les marches ont été recouvertes de loupe d'orme.
La photo suivante vous présente une reconstitution d'une chambre d'une dame de Monbazillac au XVIIe siècle. Les colonnes torsadées du lit sont caractéristiques du style Louis XIII.
Une des pièces est consacrée aux dessins de Georges Goursat (1863 - 1934). Plus connu sous le pseudo de Sem, l'homme n'a rien à voir avec le personnage biblique. C'est un illustrateur, caricaturiste, affichiste et chroniqueur mondain. La seule raison de sa présence en ces lieux est qu'il était natif de Périgueux.
Dans les caves du château, un petit musée du vin met en valeur des objets de la culture de la vigne et de la vinification.
De gauche à droite millésime 1972, 1935, 1969 et 1987.
De gauche à droite, Hotchkiss 680 Découvrable Monte Carlo de 1939, Hotchkiss 686 GS Cabriolet Riviera de 1939 et Chamousette, Hotchkiss 686 S49 modèle Gascogne de 1949 (vous comprenez mieux le jeux de mot du titre).
Le mot de Chamousette: Ce n'est pas malin d'attendre le deuxième jour pour expliquer que je suis un modèle Gascogne! Comment voulez-vous que les lecteurs ne soient pas perturbés!
Les visites creusent l'appétit. Quitte à s'arrêter, autant le faire dans un bel endroit. Sur la route qui mène à Miramont de Guyenne, une ravissante petite ville bastide croise notre chemin.
Les “bastides” désignent les villes fondées au Moyen Age pour le compte des rois de France ou d'Angleterre durant la période 1150-1350 dans le Sud-Ouest de la France. Elles se caractérisent par un plan à damier dont les rues s'articulent autour d'une place centrale où les rez-de-chaussée des maison présentent des arcades.
Nous trouvons sans difficulté un petit restaurant dont les tables en terrasse sont sous l'arcade. Il fait beau et pour des gens du nord de la Loire, l'opportunité est trop belle de manger dehors sans s'exposer aux rayons du soleil, très agressifs pour nos délicats épidermes à cette heure de la journée. En plus la bâtisse a une histoire: le futur Henri IV y a logé et y a connu une vie amoureuse.
La pitance proposée est, ma foi, fort appétissante! Copieuses assiettes et contenus à la hauteur de l'apparence. Bravo aubergiste!
Rassasiés plus que de raison, nous faisons un tour de ville, car Eymet est la seule bastide protégée par un château fort dont la tour subsiste, et en plus, à défaut d'une petite sieste, une petite marche est la bienvenue.
Le château date du XIIIe siècle, c'est-à-dire qu'il a été construit avant la bastide. En 1377, les troupes de Bertrand Du Guesclin prennent le château aux Anglais.
Cette ville est extrêmement sympathique. Preuve que le temps efface les amertumes: bien qu'ayant été boutés dehors il y a sept siècles, les anglais sont de retour!
Avant de reprendre la route, nos copilotes tentent un rechargement énergétique par les arbres.
Dernier monument visité à Eymet, l'église Notre-Dame, construite en 1877 dans un style néo-gothique. Le néo-gothique utilise des matériaux comme le béton moulé et le béton armé. Les contreforts n'ont plus de justification technique. Leur seul objet est de rappeler les méthodes du Moyen-Age.
Nous repartons en direction de Condom que le Rallye Hotchkiss n'a pas programmé de visiter. Nous n'y passerons pas beaucoup de temps, et seule la cathédrale Saint-Pierre fera l'objet d'une visite. Sans rentrer dans des considérations techniques bien loin de mes compétences, je suis frappé par la différence d'aspect entre l'extérieur, massif, et l'intérieur, d'une finesse remarquable.
Comme vous pouvez le constater, l'intérieur donne une impression de ciselage qui éclaire l'ensemble d'une luminosité insoupçonnée de l'extérieur.
Le matin, il nous restait moins de 300 kilomètres à parcourir pour arriver à Nogaro. Les voitures fonctionnent bien; il fait beau. A notre arrivée, la plupart des participants sont déjà installés. Certains sont venus avec un plateau, d'autres en modernes, mais ce sont trente-six équipages qui ont répondu présent en Hotchkiss. Cela peut sembler peu, mais quand il faut stationner c'est déjà beaucoup.
Je retiens de ces deux jours 732 kilomètres d'échauffement sans ennuis majeurs et parsemés de belles visites.
Le mot de Chamousette: Je confirme. Jolie promenade. Je savais bien que je pouvais le faire! Mon seul regret est de ne pas pouvoir goûter à la gastronomie locale.
Une Hotchkiss Gascogne sur la route des mousquetaires
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[…] Sept kilomètres après Culan, le village de Vesdun. En allant vers Nogaro pour rejoindre le Rallye National du club Hotchkiss, j’avais découvert une église peinte à Nohant-sur-Vic. Vous pouvez relire le reportage sur le sujet. […]