Remontage Hotchkiss 686 S49 phase 2 & 3
Nous voilà pour la phase finale du remontage: un samedi et le week end de Pâques.
Pendant la semaine, le carrossier a remonté la malle arrière. Un réglage sera nécessaire pour la centrer. Il va aussi me falloir trouver un joint de coffre adéquat.
La plaque rétro éclairante a aussi été fixée. C'est un complément de signalisation.
A l'origine, les pare chocs étaient complétés d'une plaque horizontale en acier qui faisait la liaison entre la carrosserie et le pare chocs. Ces pièces manquaient sur la voiture. Probablement endommagées à la suite d'un choc, elles ne furent pas remplacées.
A l'aide d'un modèle aimablement prêté, j'ai pu en faire refaire un jeu. Avis aux amateurs, le fournisseur a mémorisé la forme et peut donc en reproduire.
Il ne manque plus que la poignée du coffre, fraichement rechromée, et les feux arrières positionnés de part et d'autre de la plaque d'immatriculation.
A l'avant le pare chocs et la plaque ont aussi été fixés. Tous les branchements électriques restent à faire. C'est Super Patrick qui va s'y coller.
Les phares, les anti brouillard et les clignotants doivent être remontés
Un des soucis de ces autos, dans la circulation actuelle, est la faible visibilité de nuit.
J'ai profité de l'occasion pour faire repeindre en blanc les cuvelages des clignotants. Ils étaient gris à l'origine, ce qui est peu favorable à la réflexion de la lumière. Le blanc est moins cher que le chrome et devrait être suffisamment efficace.
Les joints périphériques, taillés dans une feuille de caoutchouc, vont être ajustés pour assurer la meilleure étanchéité possible.
Comme disait Guy Bedos, voila le travail!
Une ampoule un peu plus puissante renforce la visibilité. Jugez par vous même.
Ces voitures étaient de fabrication artisanale, ce qui signifie des ajustements manuels. Il a fallu aussi reprendre légèrement la plaque pour qu'elle s'emboite parfaitement dans le pare choc re chromé. A ce propos, un des propriétaires précédents avait cru bon de faire appliquer une peinture chromée, sur sous couche polyester masquant tous les défauts. Effet garanti, mais durée éphémère.
Que l'on ne me dise plus que les clignotants ne sont pas visibles! Il va rester à fixer les catadioptres.
Les vitres, garnitures de portières et les sièges avaient été démontés pour la peinture.
Ces voitures ont une structure en bois. La tôle est fixée sur le bois et des renforts rigidifient l'ensemble. Bonne nouvelle, l'ensemble est sain.
Un peu comme pour une fenêtre, la partie basse est perforée pour laisser passer l'eau éventuelle.
Pour protéger les garnitures, le constructeur fixait une toile imperméabilisée. Protection d'une efficacité semble t il relative, mais je ne sous estime pas l'intelligence du bureau d'étude Hotchkiss.
Les démontages successifs sur 70 ans ont rendus la protection piteuse.
J'ai donc remplacé ces toiles par un tissu déperlant tout neuf. Merci aux boutique du quartier Saint Pierre de Paris.
Colle sur les parties métalliques et agrafes sur les parties en bois.
Quelques vis et l'ensemble est remonté.
La lumière transforme la couleur de la moquette qui est bien bordeaux et non violette.
La voiture est équipée de sièges avants indépendants. Bonus, ils sont réglables en profondeur, à l'aide du papillon de fixation au plancher.
Simple et efficace. L'assise est juste emboitée.
J'avais oublié de noter le coup d'aspirateur avant le remontage.
La banquette arrière est posée directement sur le plancher en tôle. J'ai donc procédé à la pose d'un isolant phonique et thermique sous l'assise.
la sellerie en cuir avait déjà été refaite par le propriétaire précédent.
Certaines tâches nécessitent de mettre la voiture à la bonne hauteur. Donc la belle se retrouve sur un des ponts du garage Gouyer.
Les cerclages en aluminium et les enjoliveurs sont posés. Le capot sera monté à la fin.
Le capot est en deux parties, et pas en quatre comme sur certaines autos. La jonction est assurée par une charnière chromée rivetée. Lors de sa dernière peinture, le propriétaire avait décidé de peindre l'ensemble.
J'ai opté pour une remise au standard. La charnière avait été préalablement démontée et chromée. Les rivets vont être remplacés par de petits boulons. Il faut par contre s'assurer que la charnière est montée à l'endroit. Si non, l'angle d'ouverture en sera réduit.
26 boulons de chaque côté.
Je trouvais que la pression d'huile était trop forte. Pour régler cette pression, il faut accéder au bas moteur, démonter le carter, et dévisser la vis qui, par l'intermédiaire d'un ressort, ajuste la pression sur une bille. On en profite aussi pour nettoyer la crépine de la pompe à huile.
Quand le moteur a été refait, il y a deux ans, l'intérieur avait été nettoyé et repeint en orange. Après 10 000 Km, la peinture est toujours en très bel état. Le joint périphérique du carter va être refait.
Moment important: la pose de la nouvelle plaque d'immatriculation.
C'est à ce moment là que l'on se rend compte que le pare chocs penche légèrement à gauche.
Le capot est remonté, les nouveaux rétroviseurs vissés sur les montants des portières avant, en remplacement des anciens qui vibraient et griffaient la peinture des portières.
Un petit coup de lustrage, le remontage des essuies glaces, la pose de la tresse sur laquelle repose le capot et Chamousette va pouvoir reprendre la route du Gâtinais.
Première sortie le dimanche 30 avril à l'occasion de la traversée de l'agglo de Montargis lors de la journée nationale des véhicules d'Epoque. Rendez vous à Courtenay, place de la mairie à 09h00.
Remontage Hotchkiss 686 S49 phases 2 & 3
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