Le Mans Classic et les automobiles Inaltera
Inaltera et la compétition automobile, c'est une vieille histoire. Pour faire simple, c'est l'histoire d'un patron d'entreprise qui est passionné de sport automobile et qui décide de construire une voiture.
Inaltera était une entreprise de papier peints: CPP Inaltera (le consortium du papier peint). Pour tout vous dire, Inaltera fut mon premier employeur, mais bien après l'épisode de la compétition. Créee en 1938 par Henry Lafoy, la société Lyonnaise proposait du haut de gamme et en particulier du papier peint vinyle. Le nom de la marque provient de l'image d'inaltérabilité des papiers.
Quand j'ai rejoint l'entreprise, nous étions une filiale de la Seigneurie elle même filiale d'Elf.
Je devrais plutôt parler des voitures Inaltera car il y en a eu trois.
La première voiture a été construite de zéro en 200 jours par une équipe qui, pour la majorité de ses membres, ne connaissait rien au monde de la compétition automobile. Un exploit, d'autant que les 3 voitures finirent toutes les trois lors de leurs premières 24 heures du Mans. Le scandale provoqué à l’époque était du au fait que la voiture ne portait pas le nom de son constructeur, mais celui de son sponsor, une première en France.
En juin 1976, les Inaltera n° 1 et n° 2 prennent le départ des 24 Heures du Mans et terminent l’épreuve, un exploit pour des voitures de course toute nouvelles. L’année suivante, les trois châssis sont alignés et terminent à nouveau la course. La n°2 pilotée par Lella Lombardi et Christine Beckers prend la onzième place, remportant la Coupe des Dames.
L'actuel propriétaire, Jean-Jacques Cantryn s’est mis en chasse. Il voulait retrouver et sauver les Inaltera. Une quête couronnée de succès, puisqu’il réussit, parfois dans des conditions insolites, à retrouver les trois machines : d’abord le tout premier châssis, dit la « grand-mère », en Suisse, puis la n°2 et la n°1, qu’il racheta.
L’Inaltera n°2, Jean-Jacques Cantryn l’a retrouvée au bord d’une route suisse agrémentée d’un panneau A VENDRE ! La personne, qui avait racheté le châssis avait eu des ennuis d’argent et l’avait mise en gage. Ne pouvant rembourser, ses créanciers l’avaient mise en vente dans un garage dans ces conditions peu glorieuses. Dépourvue de moteur, la voiture se trouvait en piteux état, mais exactement dans l’état où elle avait terminé les 24 Heures de 1977, avec notamment son choc à l’avant droit.
La machine acquise en 1994, la reconstruction a commencé l’année suivante. Le chantier a nécessité un travail important, d’abord entamé par un ancien de chez Rondeau, puis achevé en 2001 par Robert Médard au Mans. Une renaissance qui a été réalisée dans le strict respect de l’état d’origine, ce qui interdit de faire courir la voiture en VHC. Contrairement à la n°1, qui a reçu les accessoires modernes de sécurité conformes aux normes FIA et au volant de laquelle Jean-Jacques Cantryn participe notamment au Mans Classic.
La première sortie (privée) de la Rondeau restaurée a eu lieu au printemps 2001 sur le circuit Bugatti. Les moteurs des trois Inaltera ayant été achetés et gardés à l’époque par le préparateur suisse Heini Mader, Jean-Jacques Cantryn a acquis un Cosworth de 460 ch extrait d’une Formule 1 Coppersucar. Il est donc un peu plus moderne que la voiture et s’avère assez violent.
Jean-Jacques Cantryn a vendu l’Inaltera n°2 au Conseil général de la Sarthe. Elle se trouve désormais au musée du Mans, définitivement préservée. Elle a toutefois été cédée à une condition, qu’elle sorte au moins deux fois par an afin qu’elle ne se dégrade pas.
Source http://www.motorlegend.com/competition/rondeau-inaltera-n2/2,15230.html
Le Mans Classic et les automobiles Inaltera
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Bonjour j’aimerais savoir si quelqu’un aurait un vêtement marqué inaltera à vendre merci
Bonjour Monsieur,
Je n'en ai aucune idée. Vous pouvez toujours mette une annonce sur le Bon Coin our sur le journal LVA.
Cordialement